Hello par ici !
J’avais envie d’aborder le thème de l’adolescence aujourd’hui.
Quad j’ai ouvert ce blog il y a bientôt 14 ans, je devenais une jeune maman.
Pour moi, les difficultés qui j’allais rencontrer en devenant maman étaient :
- survivre à la douleur de l’accouchement
- de moins dormir quand bébé serait là
- de m’inquiéter h24 pour ce petit être qui allait dépendre totalement de moi
- d’élever correctement mon enfant
A aucun moment on ne m’a parlé de L’APRÈS !
Quand l’enfant petit, mignon, qui sent l’huile d’amande douce, et totalement amoureux de sa mère,
allait devenir cet autre être humain, aussi grand que moi, qui commence à sentir des dessous de bras et qui me hait autant que son prof de SVT.
Car s’il y a bien une période à laquelle les parents doivent être préparés et ne le sont pas, c’est bien l’adolescence !
Cette tempête émotionnelle et hormonale que traversent nos enfants est quand même un sacré truc.
Et nous les parents ne sommes peut-être pas assez armés pour aider les aider à traverser cette tempête.
Alors si toi qui lit cet article tu as encore un enfant petit et mignon, il faut que je te parle de ce qui t’attend dans quelques années.
Pour que tu sois prête quand ce moment arrivera.
Quand
Généralement l’adolescence arrive vers 13 ans (TEEN-ager). Mais il y a la pré-adolescence juste avant, qui début vers 11 ans. Ca te met déjà un peu dans l’ambiance.
A tous ces parents de pre-ado de 11 ans qui croient que l’adolescence est la :
Ne fanfaronnez pas, ce n’est que l’apéro !
Par contre, l’adolescence peut arriver plus tôt lorsqu’il s’agit d’un 2eme enfant ou d’un 3eme. Et oui, le 1er montrant l’exemple….
Comment
L’adolescence peut prendre plusieurs formes. Déjà parce qu’un ado fille et un ado garçon vivent une tempête hormonale et émotionnelle totalement différente.
Chez les filles, les hormones mènent la danse.
Tu te couches un soir, ta fille met des brassière et du 14 ans.
Tu te lèves le lendemain, elle est plus grande que toi, porte du M et des soutif plus grands que tu n’en a jamais porté, même enceinte !
Et les humeurs varient au même rythme que les hormones, donc c’est plutôt simple. C’est cyclique !
Je ne t’apprends rien en te disant que quand tu es AT THE MOMENT OF THE CYCLE, tu ne lui parles plus tu ne la regardes plus, sous peine de te prendre un scud DIRECTLY IN THE FACE.
Chez les garçons, c’est un rapport de force qui se met en place
Le ton est donné, croyez-moi, on ne va pas s’ennuyer.
Une tendance se dégage donc à la maison : c’est l’insolence et le mensonge.
Le mec veut faire ce qu’il veut quand il veut. Sauf qu’il oublie que nous, ses parents, avons été adolescents avant lui.
Du coup, une véritable guerre des nerfs s’est déclarée à la maison. Je suis devenue une experte du GIGN couplée à un casque bleu de l’ONU.
Je traque, je surveille, je reprends, je punis.
BREF , JE N’EN PEUX PLUS ! Mais je ne lâche pas, car je sais que ce que je fais est pour son bien.
Astuces
Que ce soit pour l’un ou pour l’autre, on adopte la même attitude, à savoir :
LA COMMUNICATION !
On parle. Beaucoup ! On cherche à comprendre s’ils sont heureux. Et s’ils ne le sont pas, pourquoi ?
On les rassure, en leur expliquant que cette période est compliquée, mais qu’elle ne va pas durer.
Et que pendant ce temps, nous sommes là pour eux.
Qu’on est une team. AVEC eux et pas CONTRE eux (même si parfois on a l’impression de l’être).
Je dis rarement NON, mais je suis intransigeante sur certaines choses comme :
- le travail au collège
- l’attitude à la maison.
- le respect (il y en a un qui se fait beaucoup punir à cause de ça. Je vous rappelle qui a été puni 200 jours d’écran)
Cette gestion de l’adolescence c’est un vrai marathon.
Soyez prêts les parents !
Ne lâchez pas, car c’est important d’être là pour eux.
Je pense qu’à notre époque le dialogue n’était pas si ouvert avec nos parents. Mon adolescence n’a clairement pas été une des meilleures périodes de ma vie. Je me suis sentie souvent seule et incomprise.
J’essaye donc de rattraper le tir avec mes ados en faisant en sorte que leur adolescence se passe le mieux possible pour eux.
Et si vous vous sentez dépassés, ce qui arrivera forcément, entourez-vous de professionnels.
Nous voyons une psychologue depuis quelques mois, et croyez-moi, ça libère d’un poids de ce dire qu’une tierce personne est là pour nous et pour eux.
Je souhaite donc bon courage à tous les parents d’ado.
Courage les gars on est dans la même galère !
Laissez-moi un commentaire, autant qu’on puisse s’entraider
toutes et tous ensemble !
7 Comments
Mais tout est vrai dans ce que tu dis !
14 juin 2023 at 09:17🙂
14 juin 2023 at 09:46Helas
Mon fils de 6 ans a déjà plusieurs des caractéristiques de l’adolescence que tu décris, ça promet pour la période collège !!
28 août 2023 at 08:35En tout cas oui, je le vois avec mes beaux enfants, clairement il y a des choses qui changent et des conflits peuvent vite s’installer, surtout sur des petites choses du quotidien paradoxalement !
Communiquer et lâcher du lest (donc lacher prise) sur les choses qui ne sont finalement peut-être pas si importantes que ça (ou plus à cet âge-là) pour pouvoir être entendu et surtout écouté au moment des choses vraiment importantes, c’est la philosophie que mon mari insuffle à la maison, et qui marche finalement pas si mal que ça avec ses enfants
Et puis il y a tout de même toujours des moments pour se retrouver !
De quoi aider à avoir suffisamment de patience le reste du temps
Ohlala c’est exactement ça!!! Tu crois avoir Simba bébé et en fait par moments tu as Scar…WTF!
14 juin 2023 at 09:20Tu as bien résumé la situation et l’importance de la communication. Nos garçons ont quasi le même âge et on peut alterner entre calins maman, et pfff gnagnagnagna… j’ai pas envie de faire les devoirs, je veux pas faire la douche et encore moins ranger mes affaires…en gros je le saoule, je suis jamais là pour lui (heureusement il est fils unique)
Bref, levons un verre à toutes ces mères imparfaites qui donnent le maxi pour eux.
moi je dis : Apéro pour nous récompenser d’être des wonder mums
14 juin 2023 at 09:47Ton article et si juste Julie .
14 juin 2023 at 11:15Je pense pour l’instant que je ne suis pas confrontée réellement à l’adolescence de Jeanne… mais je vois déjà quelques changements : déjà elle a ma taille . Elle a parfois un ton quand elle parle qui ne me plaît pas. Je lui demande alors de reformuler plus gentiment. Il arrive qu’elle se lève du mauvais pied mais en règle générale à l’instant T ça va … mais le plus dur reste à venir… la puberté qui n’est pas encore là… et tout le reste … comme tu dis : il faudra beaucoup communiquer… allez » BON CHANCE »
ah ah profite c’est encore facile. Mais tu verras à 14 ans !!!
14 juin 2023 at 11:30